Pour le rangement global de la chambre, je dis pas. J’ai trois T-Shirts pendus depuis trois semaines aux coins de mes bibliothèques, ils sont bien secs, merci, il faudrait que je les enlève mais ça demanderait de les décrocher (update : enlevés et pliés deux semaines plus tard, d’autres ont pris la place), et par terre, empilés en diverses strates : des fringues diverses depuis aussi longtemps ou plus que les qui pendouillent, un sac de vêtements que j’ai pas déballés depuis Noël, une caisse de cours d’il y a cinq ans (recouverte de fringues), deux débuts de tricots commencés à Noël, une couette une place qui date de quand j’avais qu’un petit matelas (un mou sans sommier qui montrait impudiquement sa mousse sous un emballage de tissu fleuri), un bac à linge sale (je n’ai pas regardé depuis un moment, mais je crois qu’il y a des affaires à mon ptit frère et ma ptite sœur) qui me fait bénir ce temps qui me permet d’aérer régulièrement, un bol qui me servait quand je purgeais les radiateurs mais j’ai dû arrêter parce qu’il y avait un match de rugby de l’Equipe de France à la télé (update : il y est toujours, a pas bougé depuis le tournoi des six Nations), un duvet à ma sœur coincé contre la cheminée pour éviter que le galet de huit kilos qui fait office de presse-livres ne fasse trop de dégâts en tombant par terre, un carton de papiers et d’affaires à ma sœur en plein milieu (bah oui, y’a deux semaines j’ai dû fouiller pour trouver des factures), des papiers (en particulier ceux de ma formation de légiste), des boîtes dans tous les sens (chaussures, téléphones…), une chaîne qui marche pas, deux flûtes, des posters, des CD, avec ou sans leur boîte, des DVD, deux disquettes ( ?), des sacs Album, Super-héros, Gibert et Fnac un peu partout et j’ose même pas regarder sous mon lit.
Mais pour les bouquins, c’po pareil. Depuis tout petit, c’est le seul truc que j’aie plaisir à ranger.
Chaque fois qu’on déménage (j’ai pas mal déménagé), le premier truc que je rangeais, après les bibliothèques, c’était les bouquins. Dans la première journée, si possible.
Avec une précision maniaque. Par auteur, collection, chronologie, ordre alphabétique et taille. Plusieurs étagères, dont la moitié occupées par des bouquins en anglais, en particulier de SF et de fantasy (haaaa, ces couvertures… Les anglais ont de ces goûts. Ca me fait toujours penser à leur manger qui bloblote, les couvertures de bouquins anglais), plus le rangement sur la cheminée, deux couches en profondeur et deux en hauteur, avec des galets de huit kilos de chaque côté pour bloquer.
Et la maniaquerie du rangement a continué avec les BD. J’en ai trois bibliothèques pleines (bon, il va m’en falloir une quatrième, parce qu’il y en a un stock de chez ma tante qui va arriver). Même classification que les livres sans images, mais on rajoute la classification par thème, SF, fantasy, réaliste, historique, humour, à chier (y’en a pas trop), pas lus depuis 5 ans, ringards…
Je comprends pas bien à quoi ça rime. Parce que bon, rangés ou pas, je mets toujours autant de temps à trouver ce que je cherche. Mais bon, ça soulage ma conscience, quelque part.