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FIGB recrute




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12 avril 2008 6 12 /04 /avril /2008 17:42

Bon.

Une fois de plus, je me fous devant mon clavier sans rien avoir à dire, si ce n’est que je tape plus vite quand il y a quelqu’un dans la même pièce que moi, en l’occurrence ma coloc. Je sais pas à quoi c’est dû, peut-être la panique d’avoir à discuter qui donne des ailes aux doigts pour avoir l’air super occupé, ou alors pas.

Bref.

 

Généralement, quand j’ai envie d’être tranquille dans le salon en bas, j’opte pour la solution consistant à dire que puisqu’elle a une télé dans sa chambre, j’ai le droit de regarder ce que je veux en bas, en l’occurrence généralement un match de foot sans intérêt, et SURTOUT pas Pékin Express, par exemple. Ca me permet d’avoir le salon tout à moi sans complexe.

 

Je sais pas pourquoi elle excite ma méchanceté comme ça.

 

Enfin, j’ai mes soupçons quand même. Je crois que j’ai envie d’être méchant. Donc, je la teste, je la pousse, je suis pas innocent. Par exemple, je voulais faire une expérience aujourd’hui, tenter de ranger pendant qu’elle était devant la télé, manque de bol, j’avais déjà rangé avant qu’elle revienne, donc y’avait plus grand-chose à faire pour tester sa capacité à capter un message non-oral, mais j’aurais bien aimé pouvoir dire que ça lui en a touché une sans faire bouger l’autre (si elle en avait), ben là, j’ai pas pu, c’est bien triste. Même si j’ai pas de doute de ce qu’aurait été le résultat, hein, en fait.

 

J’ai déjà fait l’expérience.

 

Qui s’est conclue comme je le pensais, c’est-à-dire que je ne l’ai pas dérangée.

Je m’étais même pas fait engueuler en passant l’aspirateur pendant qu’elle regardait la télé en milieu d’après-midi, alors que j’aurais bien aimé, histoire de pouvoir être sarcastique et méchant une fois de plus.

 

Mais bon, étant gentil (lire : « lâche ») en face des gens, je profite du blog comme catharsis, en plus ça fait un bail que j’ai pas écrit, par manque d’idées essentiellement, vu que généralement je parle de rien, j’en fais vite le tour, c’est pas facile de trouver du rien dont parler.

 

Tiens, allez, juste pour en remettre une couche, j’avais rangé une couette qui trainait sur le canapé et m’empêchait de m’asseoir, ben elle arrive, hop, elle la refout sur le canapé.

Comment ça, c’est bénin ?

 

OK, ça l’est.

 

Mais même, j’ai le droit.

C’est mon blog, je dis du mal de qui je veux pour ce que je veux.

 

Ha tiens, son copain est revenu et va faire un gâteau, ça va le forcer à faire la vaisselle du plat à gâteau qui traîne dans l’évier depuis le dernier parce que j’ai pas envie de faire la vaisselle de truc que je mange pas.

 

Et je radote.

 

J’en ai marre de radoter.

Pffff.

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7 avril 2008 1 07 /04 /avril /2008 11:42

Je m’étais promis de ne pas parler politique sur ce blog, vu que de toutes façons, comme tout le monde, je vote comme mes parents m’ont appris, ce qui n’a aucun intérêt et ne mérite pas d’être développé.

Ceci dit, une fois, dans un accès inhabituel de mansuétude vis-à-vis d’un de ces charmants militants qui hantent les jardins (métaphoriques) de l’université, et étant donné son charmant petit accent russe, j’ai un jour acheté, pour un euro, le journal « l’Internationaliste », journal, comme son nom l’indique vaguement, à gauche. Je devais être particulièrement de bonne humeur, ou les roulages de R ont un effet sur mon subconscient animal, mais je lui ai même donné mon numéro de téléphone, au gars (sans arrière-pensée sexuelle, promis papa), parce qu’il me disait qu’il y allait avoir des conférences, et en plus leur thème m’intéressait. Un peu du moins, au niveau théorique, en tous cas je me disais que ce serait bien de tenter de me cultiver, nonobstant ma couleur politique, ou du moins ne l’obstant qu’un peu. Peut-être. Ou peut-être pas, d’ailleurs. Bref, ne nous perdons pas en route, j’en viens aux faits : j’avais évidemment changé d’avis et décidé que ça ne m’intéressait pas autant que les aventures de Link, et j’avais réussi à esquiver, malgré les coups de fil, toutes les conférences données jusqu’ici.

Cependant, il y a quelques jours, je reçus un appel plus impressionnant que les précédents, d’autant plus que je ne m’y attendais pas du tout : une grosse et grave et rauque voix, dotée d’un accent russe à couper à la kalachnikov, me demande si je suis bien moi (à quoi, tout tremblant, je répondis oui, ma maman m’a appris que mentir c’est mal), et m’annonce que c’est *** (pas réussi à saisir. Dimitrrrri ?) de l’Internationaliste et qu’il y avait une conférence ce jeudi. Après avoir résisté pour la forme, et parce que l’après-midi je raccompagnais ma grande sœur à l’aéroport, je décidai qu’on ne pouvait pas dire non à un tel accent, et que ça ne valait pas le coup de risquer le goulag pour regarder M6 avec les colocs, donc j’annonçai ma venue pour le jeudi soir, tout en me disant qu’au moins, ça ferait une note de blog.

 

Et j’y suis allé. Je suis allé à une conférence, donnée au siège du Cercle Ouvrier Internationaliste, rendez-vous à la sortie du métro, entre les kebabs et les épiceries arabes et les boucheries hallal. Un type vient chercher les assistants à la conférence, et on se retrouve dans une espèce de salle des fêtes de village (pour les dimensions), toute bien propre avec des affiches manuscrites aux murs sur le crétinisme bureaucratique (ou quelque chose d’approchant), une petite estrade et un bureau devant une grande toile rouge tendue devant le mur du fond. Et la conférence commence, donnée par un jeune homme doté encore une fois d’un gros accent, entre l’italien et le russe.

 

Et là, normalement, je vous donne un compte-rendu de ce que le gars a dit, brisant la règle que je me suis donné et que je vous ai rappelé là-bas au dessus.

Malheureusement, ce que j’ai retenu, entre des bribes sur le terrorisme bourgeois, des citations de Marx, Lénine, Trotski, Engels et le Figaro, quelques répétitions de « classe dominante », ça se monte au fait que le veston de notre conférencier était particulièrement mal coupé. Il lui faisait une bosse dans le dos. Pas très classe.

 

J’ai un peu honte, j’ai même pas réussi à comprendre le thème de la conférence.mais j’ai une explication valable, hein. Mon cerveau était mal irrigué. Le sang peut pas être partout à la fois.

Et là, en l’occurrence, force est de constater qu’il devait être plus bas. J’ai passé une heure très agréable à détailler la nuque de ma voisine de devant, ses adorables petites oreilles, et à fantasmer les yeux braqués sur la bretelle de son soutien-gorge.

Et pourtant, il y avait de la concurrence, hein. Parce que les trois autres nanas étaient pas mal non plus, une ronde très potable, une mignonne et une bombasse de pub Vivelle Dop™.

Décidément, il faut se rendre à l’évidence, je l’avais déjà remarqué à la fête de l’Humanité : la gauche rassemble les bonnasses.

Décidément, je suis content de pas être de droite.

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2 avril 2008 3 02 /04 /avril /2008 11:42

Lecteur mon amour, je t’écris du milieu d’une heure de cours que je sèche ("bouuuuh, pas bien !" diras-tu en fronçant les sourcils). Rassure-toi, je les rattrape cet après-midi-même ("je préfère ça", diras-tu en défronçant ton beau visage).

 

Je voulais te faire don d’une note déprimante, tu sais, lecteur. Te raconter mes rêves de cette nuit, où je slalomais en chaise roulante dans le parc de la maison de retraite de ma mamie Alzeihmer, avant que mon papy nous annonce qu’il a troué son parapluie et que ma grande sœur explique comment elle a fait réparer le sien en le faisant combler entre deux baleines avec du tissu pour bébé (ne me demande pas ce que c’est) imperméabilisé. Te raconter comment ce rêve d’un inintérêt majeur s’est vu interrompre par un cauchemar, mon premier depuis longtemps. Bien sûr, ça avait à voir avec le permis. Il fallait que j’aille reprendre des cours, ce que j’ai pas fait depuis que j’ai foiré, parce que j’avais toujours des bonnes excuses, y’avait mes parents, ma sœur, je les vois pas des masses parce qu’ils sont en Afrique, peut-être que jamais je les reverrais, vu leur tendance aux accidents (hein papa ?). Je voulais te (re)cracher ma haine pour cette mafia des moniteurs, et sur mon incapacité chronique à leur dire ce que que je pense (qu’ils pourraient condescendre à me donner des conseils, par exemple, vu la thune que je mets dans leur caisse, et puis que ce sont des connards et que je les hais).

Je voulais te raconter comment ça me faisait me demander si fallait pas que j’aille voir un psy, histoire de lui raconter que cette saloperie de permis est la seule chose (avec la recherche de travail) qui puisse me faire penser au suicide.

Je voulais te rassurer de suite, aussi, parce que le suicide, y’a deux choses qui m’empêcheront toujours de le faire : j’ai pas envie d’avoir mal et j’ai pas envie d’être mort. En plus, j’ai pas trouvé la technique que je n’utiliserai pas, j’ai pas envie de m’entailler les poignets, j’ai pas envie de chercher un flingue et je sais pas où le faire, je me vois mal demander à la pharmacienne trois boîtes de médicaments qui font dormir très fort, si possible avec un pas trop mauvais goût et j’ai le vertige. Mais bon, de toute façon, comme je disais, c’est trop irrévocable, la mort. Alors qu’il y a plein de bonnes bédés et de bons bouquins qui vont sortir, et tout.

C’est un peu minable, de devoir sa survie à son égoïsme et à la BD.

Puis bon, c’était à 6h00 du mat, tout ça. Je suis même pas foutu de tenir une déprime correctement. La loose.

 

Bref.

 

Je voulais te raconter tout ça, puis je me suis rendu compte que je suis un connard, j’avais même pas félicité ma parturiente de cousine, qui à donné à ma mamie sa deuxième arrière-petite-fille, quatrième arrière-petit-enfant.

Donc voilou, j’ai une petite-cousine depuis le 31 mars, née en Martinique, elle s’appelle Louise, elle fait 3 kilos alors qu’elle est née un mois avant terme, elle est pas trop fripée, elle a les pieds de sa maman, paraîtrait qu’elle est brune mais la photo que j’ai on voit pas ses cheveux, bravo cousine Soso, je ne doute pas qu’elle soit aussi réussie que son grand frère. 

 

Et rappelons sa chance à cette pauvre enfant, qui faillit s’appeler Edgar, comme le méchant des Aristochats. Heureusement, elle n’a pas de kiki. Béni soit ton chromosome X, Jojo !

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24 mars 2008 1 24 /03 /mars /2008 21:42

Bon, ben je l’ai fait.

J’y suis allé. Au pays des frites. Même que j’en ai mangé. Elles étaient bonnes. Double cuisson. Dans une friterie. Elles étaient meilleures que celles du Quick. C’est la première fois que j’allais au Quick. Pas seulement en Belgique. Mais c’était quand on est reparti, à la gare de Bruxelles-Midi. Entre les frites de la friterie et les frites du Quick, on a fait d’autres trucs, hein. Avec les gens avec qui j’étais allé voir cubik. On est allés au Blue Bayou, par exemple, 395 chaussée de Louvain, bon, copieux, pas cher (vraiment bon, copieux et pas cher, particulièrement pas cher, merci cub’). Puis on est allés dans un resto sans nom, où ils faisaient du stoemp (du « stoump » si j’ai bien compris), de la saucisse de campagne, avec de la purée patates-poireaux, sauf que les patates étaient pas vraiment en purée, mais c’était bien bon.


bluebayou.jpg


En plus, j’ai vu cubik manger de la salade, et des tomates, en prétextant qu’on en trouve aussi dans les hamburgers. La honte, pour un patatovore intégriste.

Puis on a aussi fait la tournée de quelques librairies bédés, parce que c’est moins cher qu’en France, et on essayait de faire une liste à Lelf, qui commence sa collection de bédés, et qu’avait même pas les Combat Ordinaire de Larcenet, si c’est pas misérable, quand même. Mais elle y mettait de la bonne volonté, hein, surtout pour une blonde. Elle nous faisait passer pour des touristes. Mais bon, au moins, c’est pas elle qui se trimballait avec un chapeau en poil de phoque.

Et avec des hippopotames lubriques dans son sac. Ils ont passé leur week-end à réciter le kama-sutra sur le canapé.

Obscène.


hippo1.jpg


Et encore pire quand on a récupéré Barbapink, qui trainait au Blue Bayou, et qui s’est vautré dans le stupre avec les deux hippos et Homer Simpson. En buvant de la bière belge.

Faut bien reconnaître que c’est bon, la bière belge. Surtout la duchesse de Bourgogne. Un drôle de nom pour une bière, mais vachement bonne. Ca se buvait comme de la petite bière. Enfin, plus facilement, encore, parce que généralement moi et la bière, ça fait deux. Ca fait burp, aussi.

 

Mais on a pas fait que boire de la bière (et en mettre sur le parquet de cubik) et manger des patates (et des pâtes et des knackis, parce que hein, le frigo de cubik…) et des tartines de Nutella et de pâte à tartiner Speculoos, hein !

On a aussi fait dans la cûltûre. Ouais. Sur grand écran, et tout. On a regardé Shaolin Soccer (wouhou, j’ai compris des mots !) et Dodgeball. Le top du septième art. Ils avaient pas Crazy Kung-Fu au vidéoclub. Par contre, ils avaient un Baquet de Sang et the Big Bird Cage. Et la momie Aztèque contre le Robot. Mais on les a pas regardés, parce que on aime pas avoir peur.

 

Dans le domaine culturel encore, on a visité un magasin de chocolat. Belge. J’en ai pris pour ma grande sœur, parce que je suis un petit frère modèle. Et qu’il y avait des plaques pas trop chères. On est pas allés au musée du chocolat, par contre.

 

Puis on a vu le Manneken Pis, parce qu’il était sur le chemin des librairies BD. Et que les majorettes autour étaient mignonnes. Même si on les voyait pas trop à cause de la fanfare autour. Parce que c’était le jour du miracle du Manneken Pis : il faisait pipi de la bière. Enfin, de la bièrrre comme disait le brave présentateur. Probablement de la Kriek, parce qu’il avait l’air d’avoir une cystite, le Manneken Pis.

 

manneken-copie-1.jpg

 

Bon, sinon…

Quoi d’autre…

 

Ha ouais, on s’est cultivé sur MCM. Sociologiquement, ils ont des émissions très intéressantes, où des filles se traitent de pétasse pour se disputer un mec qui aime manger des œufs et parler d’œufs. Ou alors se font des imitations de leur alter ego du ghetto, qui aime manger du thon. Ou essayent de séduire un fermier anglais, alors qu’elles savent pas plumer un pigeon mort, et mettent des hauts talons dans la paille. C'était passionnant (ci-dessous, des spectateurs passionnés)


 

mcm.jpg

 

C’était bien. 

 

Merci, cubik.

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21 mars 2008 5 21 /03 /mars /2008 10:42

A l’heure où vous lirez ces mots, je serai en train ou j’aurai fini de passer pour la première fois cette saloperie de permis de conduire.

En espérant que ce soit pour la dernière fois, même si j’ai pas trop d’illusions, vu la merde que j’ai fait hier encore.

 

Le côté rigolo du permis, c’est les gens autour à qui tu l’annonces, on dirait que tu vas subir une opération chirurgicale : ça va ? Comment tu te sens ? Bon courage, hein ! Je penserai à toi ! On croisera les doigts !

Sans doute un peu pour ça que je l’ai pas dit à tout le monde, avant maintenant.

 

Ca me fait un peu chier, d’avoir à le passer. Moi, j’aime bien le train, j’aime bien marcher, j’aime bien avoir des amis qui ont des voitures, mais conduire moi-même, ça me pompe l’air. Bon, si je l’ai, j’aurais plus à payer des connards de moniteurs d’auto-école, qui chantonnent, me donnent des cours d’orthographe ou me traitent de génération. Chuis pas une génération, d’abord, je renie tous ceux de mon âge, c’est des sales jeunes.

Et je chie dans la tête à tous les moniteurs d’auto-école. Surtout ceux qui font raquer 41€ par heure et avec qui tu pars avec vingt minutes de retard.

Si j’avais su, j’aurais mis quarante euros de moins sur mon dernier chèque.

Bref.

 

Au moins, ça me donne une excuse valable pour sécher les cours.

 

Puis j’m’en fous si je l’ai pas, je vais me consoler ce week-end au Blue Bayou, 395 chaussée de Louvain, bon, copieux, pas cher, si je me souviens bien.

Et si je dois supporter un sarthois ingrat enrobé sans cheveux pour ça, qu’il en soit ainsi.


 

Edit : Francis n'est pas un petit bras, que cela se sache, et quand il foire, c'est pas pour un misérable refus de priorité, c'est dans les grandes largeurs !

Bref.

Vivement ce soir.

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13 mars 2008 4 13 /03 /mars /2008 20:42

Décidément, je relis mes dernières notes, et je me dis que je suis un gros fayot, et qu’en plus ça me plaît.

 

Si en plus, ça réussit à ramener des stars sur mon blog (et pas du formaté M6 ou TF1 qui chante des chansons de Gregory Lemarchal), ça ne va pas jusqu’à laisser des traces dans les draps, mais ça me laisse un grand sourire béat sous la barbe (sans les dents, mais même).

 

Puis je réfléchis, sous ma douche, en lavant mes cheveux au Fructis de Garnier, qu’est quand même un shampooing qui fait de la belle mousse, même si les nanas des pubs Dop ont des cheveux mieux, et je me dis « putain, comment t’es trop misérable, à te prosterner comme un chien devant les puissants, grosse lopette », et je me réponds « ouais, tu as raison, comme toujours, mais bon, je vais quand même pas chier sur la tête des gens, et si je les rencontrais et qu’ils faisaient une tête et quarante kilos de plus que moi, hein », à quoi j’ai pas grand-chose à ajouter (ouais, j’ai souvent le dernier mot, avec moi) alors je me rince les cheveux de cette mousse fraîche et douce.

 

Mais bon, même, quoi. Moi qui conchie les émissions de Stéphane Bern (je suis pas le seul, c’est pas pareil que dire du mal des puissants, puis en plus il a l’air tout freluquet, et il a des grandes dents), je fayote presque plus que lui.

 

La grosse loose.

 

Alors, revenu devant mon écran, j’analyse. Je fouille mon âme, j’explore mon inconscient, je tente de refaire émerger mes souvenirs enfouis les plus sombres, je m’auto-hypnotise au cocktail Cointreau-Valium (ça c’est pas vrai), je plisse le front en tapant ma note de blog en direct, et je plisse les paupières parce qu’il fait sombre, et je vais chercher au loin l’idée que j’ai eue sous la douche d’il y a vingt minutes, et eureka ! J’ai trouvé ce qui est peut-être l’origine de mon amour du fayotage.

 

Monsieur D.

 

Monsieur D. était mon maître de CE2. Monsieur D., c’était un gros changement par rapport à ma maîtresse de CM1, madame Rosgovas (Madame Grosse Godasse, hu hu hu).

Parce que là où elle était une femme normale (malgré son nom) et gentille, lui était grand, maigre, chauve, à lunettes, cravaté et pétainiste.

Enfin, néo-pétainiste branché, comme disait mon papa, même si on a découvert le côté branché que bien plus tard, quand il s’est ramené en bermuda, chemise à fleurs et boucle d’oreille (ça nous a fait à peu près le même effet que je sais pas, voir le pape en train de faire du break-dance sur le parvis de la basilique Saint-Pierre).

Le côté pétainiste, j’ai compris assez vite (enfin, même si je savais pas ce que veut dire pétainiste), quand une fois j’ai été nommé pour surveiller la classe pendant qu’il sortait je sais pas faire quoi (ou alors, la découverte s’est faite avec la lecture de Samba le petit Noir, un livre très bien, j’aimais beaucoup quand Samba était poursuivi par un tigre autour d’un arbre). Un amoureux de la délation, c’était. J’en ai d’ailleurs profité pour faire punir Yann, parce que c’était un gros con (enfin, je le pensais à l’époque, je sais plus s’il méritait ça, si non, ben excuses, n’empêche que tu disais des gros mots, je m’en souviens bien, quand monsieur D. t’a fait lire à haute voix le petit mot que tu passais). Je sais pas ce que j’aurais donné sous Vichy, mais aujourd’hui ça m’inquiète un peu. Enfin, il le méritait, ce con de Yann, on va dire (puis si ça se trouve, il était juif, hein).

Bref. Je m’écarte du sujet (mais bon, c’était quand même passionnant, non, ces petites révélations scandaleuses, ça faisait un peu Entrevue, non ?).

 

Et donc, ce monsieur D. distribuait des bons points aux bons élèves !

Voui.

Des récompenses de quelques centimètres carrés, encore plus attirantes que les images Panini des Crados ou de Salut !

Ptain, je les voulais.

Et j’en avais. Plein. Plein plein, même.

En plus, pour 10, t’avais une moyenne image, et pour 10 moyennes images, une grande image.

 

Et un jour, le drame. Mes tas de petites images, que je conservais dans une enveloppe (bien rebondie) dans mon cartable ont inexplicablement disparu.

 

Drame.

 

Presque autant que pour la disparition de mon doudou, rendu par une femme de ménage (qu’elle soit maudite sur sept générations) à sa condition initiale de serpillière (snif).

 

Bref.

 

Une année de fayotage, à être dans les premiers de la classe, tout ça réduit à néant.

J’aurais pu devenir serial-killer, après un pareil traumatisme.

Mais j’étais fort. Mon esprit était solide comme le roc, et face à l’adversité perverse, s’est encore durci. J’ai donc, inconsciemment, dû décider de persévérer, contre vents et marées, et jurer qu’aucune adversité ne saurait me faire plier, et que la spoliation de mes bons points justement gagnés ne devrait pas m’empêcher de continuer dans la voie qui me les avait fait gagner.

Le fayotage avait forgé ma vie pendant cette année, et je ne devais pas me laisser impressionner par ce vol immonde. Il allait devenir mon mode de vie.

 

Il le reste.

 

Grâce à ça, Libon est passé.

 

Tout ça, je le dois à un instituteur pétainiste.

Merci, Monsieur D.

J’espère que votre alcoolisme ne vous a pas encore emporté. 

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7 mars 2008 5 07 /03 /mars /2008 22:42

Décidément, je me rends compte que je délaisse ce blog. C’est pas bien, avec tous ces fans transis que vous êtes, qui attendez en vous tordant les mains mes lumières sur la vie, le monde qui nous entoure, les gros, les vieux, les jeunes, tout ça, et j’ai un peu honte.

Mais bon, j’ai des escuses, hein.

D’abord, j’ai une nouvelle coloc. Ma cousine à moufflettes.

 

Ca prend du temps à acclimater, hein, une coloc. En tous cas, à lui monter ses affaires dans sa chambre, et tout. Nan, sans déconner, ça m’a bien bouffé une heure hier.

Puis ça bouleverse la vie, une nouvelle coloc.

Ca remet en question. Parce que ça en pose. Genre « Quoi mais t’es déjà sur internet ? T’entretiens des relations virtuelles avec des demoiselles ? »

Moi, j’ose pas dire non, parce que ça le fait, quand même, des relations virtuelles, en plus ça fait genre j’ai une vie sociale (et des succès féminins), parce que sinon, je dois passer un peu pour un geek à ses yeux, alors qu’elles sait même pas ce que c’est.

 

Mais bon, en même temps, c’est pas complètement vrai, parce que bon, faire des échanges de smileys avec des mères de famille (les miens sont mieux que les siens, qu’elle doit tenir de ses gosses, haha la honte), ou nier leur existence de poitrine (par ouï-dire, hein, c’est fou comme le monde des blogueurs que je lis est petit), je sais pas si on peut appeler ça des relations virtuelles.

 

Mais bon.

 

Une nouvelle coloc, ça remet en question la vie qu’on mène, rien qu’en faisant à manger, en fait. Ca montre ce que ça peut être, la vie, avec du riz au chorizo comme le fait ma maman, avec des poivrons grillés. En même temps que ça, elle risque de tout casser avec des idées bizarres, voire malsaines, comme exiger le décalottage du chorizo. Si elle tente de faire ça avec le sauciflard, ça va barder sa mère (enfin, ma tante, quoi).

 

Ca remet en question, disais-je, et du coup je me sens tout fragile et vulnérable. Et paf, qu’est-ce qui me tombe dessus à la sortie de la station Bibliothèque François Miterrand ?

Je vous le donne en mille : une donzelle à bonnet. Moi j’aime bien les bonnets sur les filles. Ca permet de garder le mystère des cheveux, un bonnet. Et là, en plus, c’en était un à pompon sur les oreilles. Ca donne un côté petit chien que t’as envie de lui donner une tape sur la tête.

Alors, quand elle me tend un papier avec presque un sourire, ben je le prends.

Et là, alors même que je suis en train de me remettre en question, que vois-je ?

 

« Qui êtes-vous ? » Découvrez le en répondant aux 200 questions contenues dans ce test de personnalité gratuit ! »

 

Ca, si c’est pas une coïncidence.

Hop, ma vie est chamboulé, je ne sais plus où j’en suis, et le Centre de Dianétique me propose de le savoir, en plus par l’intermédiaire d’une jolie fille à bonnet.

 

Bon, en même temps, je l’avais déjà fait, leur test, il y a quelques années, avec la femme de mon maître de stage (il n’y avait rien eu de plus entre nous, canaillous).

J’aime bien leurs questions, aux dianéticiens : « Permettriez-vous à quelqu’un de finir les « deux derniers mots » d’un mot croisé sans vous interposer ?» 

« Pour tuer un animal, prendriez-vous les mesures nécessaires afin qu’il ne souffre pas ? »

« Lorsque tout vous semble irréel dans la vie, avez-vous l’impression d’être « comme dans un rêve » ? »

 

C’est des poètes, ces gens.

 

Ma préférée, ça reste « Condamnez-vous sans appel une personne du fait qu’elle est votre rivale ou votre adversaire en ce qui concerne certains aspects de votre relation avec elle . » Je la retourne dans tous les sens, j’arrive pas à comprendre ce que ça veut dire. J’aime bien, quand je comprends pas.

 

 

Bref. Je me sens tout prêt à tomber tout cuit dans leur bec, aux dianéticiens. En plus, c’est des potes à Tom Cruise.

 

Malheureusement, j’ai pas le temps.

 

Ma coloc a acheté une Wii.

Alors forcément, je dois faire péter les high scores au bowling (j’en suis à 200 points).

Puis comprendre les règles du base ball (ça fait mal à l’épaule, le base-ball).

 

Puis surtout, elle a acheté Zelda, et poursuivre des orques qui cavalent à dos de sanglier avec un môme attaché à une pique, marcher sur les plafonds magnétiques avec des bottes en fer, ou pêcher du goujon de 30 cm sans appât, c’est chronophage (ho oui, j’aime les termes pompeux. Puis j’aime pas les répétitions).

 

Ptain, Link m’a sauvé d’une secte.

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1 février 2008 5 01 /02 /février /2008 18:42

Je manque d’amour. Je n’ai pas beaucoup d’amis, et même ceux-ci me fuient, me crachent au visage, pire encore, certains ont des jobs.

Je les hais.

 

Mais, malgré mes tentatives répétées de sombrer dans les sombres méandres de la sociopathologie et ainsi de pouvoir me passer d’autrui, j’éprouve encore parfois le besoin de traîner avec d’autres gens que mes colocs.

 

Donc, je fais entorse à mes principes, et je me fais des sorties culturelles. Avec des jeunes (oui, vous avez bien lu), pour aller au cinéma voir Astérix (Raaaah Vanessa Hessler, heureusement qu’on la voit toutes les trois minutes) et Sweeney Todd (blourgl). Merci au passage à Billy Boy et Andy.

 

Mais je ne me contente pas de loisirs passifs et coûteux (enfin, moins quand on se fait offrir un billet et qu’on a une carte étudiant, wouhou), et lorsqu’on me propose d’acérer mon esprit déjà effilé comme la lame d’un katana, je dis oui. Et merci, comme ma maman me l’a appris, grâce lui en soit rendue.

Or donc, mardi soir, shampouiné et pomponné comme une collégienne partant pour sa première boum, je me rendis gaiement à mon rendez-vous avec le beau Donio, une demi-heure en retard histoire de me faire désirer, au Troll Café, 27 rue de Cotte métro Ledru-Rollin (mais à Bastille on s’en sort aussi).

 

Comme il était encore plus à la bourre que moi, je l’attendus dehors, intimidé par les belles moustaches de Patrick le taulier.

 

Soudain, surgissant des ombres de l’avenue Ledru-Rollin, Donio parut, paré d’une aura de distinction à nulle autre pareille, malgré qu’il soit entre deux eaux au niveau pilosité faciale (va falloir faire pousser encore un peu, hein).

 

Nous pénétrâmes donc le bar, saluâmes les habitués jeunes et vieux, descendîmes une Cuvée des Trolls pour moi, un Coca pour l’autre minet qui aime pas la mousse, et nous attablâmes fièrement avec notre go-ban.

Car c’était au go que nous étions venus jouer. Puisque c’est à ça qu’il m’avait invité. Sinon, on aurait pu faire un backgammon ou une bataille corse. Mais non, j’étais venu pour une initiation au go. Parce que j’y connaissais rien. Comme je l’ai dit à un type, Donio m’a dit que c’était un jeu japonais, et moi, comme j’aime bien Final Fantasy, je suis venu (je l’avais préparée longtemps à l’avance, j’étais content de la placer).

 

Je fus donc instruit des arcanes de ce jeu, que dis-je, de cet Art. Le go ressemble un peu aux dames, à ceci près que le damier n’a pas de couleur, que le nombre de cases est pas le même, et que les pions peuvent pas s’empiler grâce à leur forme profilée aérodynamique spécialement étudiée. Et qu’il y en a plus. Par ailleurs, on ne pose pas les pierres sur les cases, mais à leur intersection.

 

Une partie se déroule de la manière suivante : tout d’abord, on met des pierres en plus à celui qui est le plus nul, puis on pose une pierre chacun son tour. Des fois, l’adversaire, d’un ton calme et posé, déclarera « Atari », et pendant que vous serez en train de vous paniquer à vous demander si vous finalement vous jouiez à « je te tiens, tu me tiens par la barbichette », il vous fauchera perfidement un de vos pions.

Au bout d’un moment, il constatera que vous avez perdu et vous l’annoncera avec une sobriété toute asiatique. Moi, si j’avais gagné, je peux vous dire qu’on m’aurait entendu (j’aime bien gagner, et faire savoir que mon adversaire est plus mauvais que moi).

 

Ensuite, votre adversaire rejouera la partie en expliquant où vous avez joué comme une quiche parce que le départ, vous aviez trop bien géré le coup (un peu par hasard, mais ne l’admettez sous aucun prétexte).

Faites « hmm-hmm » en vous tenant le menton dans une main et en vous disant que la Cuvée des Trolls, sur un estomac vide, elle attaque un peu, quand même.

 

Remédiez à ce problème avec une bonne assiette de charcuterie et de fromage préparée par les blanches mains de Patrick, en regardant Astérix à la télé sans le son.

 

A une heure du mat’, rentrez chez vous en vous disant que merde, demain y’a cours à neuf heures, pfff, vivement le week-end.

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25 janvier 2008 5 25 /01 /janvier /2008 18:42

J’aime pas me réveiller à quatre heures du matin et me retrouver à tenter de reconstruire mon indice de pression anthropique sur les masses d’eau estuariennes pour mon stage d’il y a deux ans. J’aime pas me demander « pourquoi on avait mis un écart-type, déjà ? Pfff et ces merdes d’agences de l’eau même pas foutues de filer des données qui aient la moindre chose à voir les unes avec les autres faudrait leur dire».

J’aime pas chercher en anglais des réponses cinglantes au créationnisme (Gold told us to procreate a big fat lot of kids, right ?So why, if he created Earth, did he put so damn little continents ? He should have calculated it would never be sufficient to feed us all once we’re many many ? So, either he’s fucked up, either he didn’t do the job at all, which would be less shameful for him)

J’aime pas rester dans mon lit avec une envie de pisser, parce que j’ai encore moins envie de sortir que de pisser.

 

Mais surtout, j’aime pas me réveiller à quatre heures du matin pour penser à ça jusqu’à six.

 

*sommeil*

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21 janvier 2008 1 21 /01 /janvier /2008 22:42

Bon, je me dépêche de vous torcher une note bâclée, amis lecteurs, parce que là, on m’invite à bouffer en ville, ce qui ne me laisse que peu de temps pour vous faire part de mes récriminations quotidiennes de mauvaise foi. Oui, parce que quand on est étudiant et pingre, on hésite pas quand on nous propose de nous inviter à bouffer en ville, d’autant plus quand on a des chances de choisir le resto.

Et d’autant plus quand on a jusqu’ici eu une journée merdique au niveau gastronomique. Scandaleuse, même (d’où le titre).

 

Car mettez-vous à ma place. Je sais que c’est votre rêve le plus fou.

 

Ce matin, vous avez mis le réveil à 9h15. A 10h15, vous vous levez, les yeux dans graisse de bines à cause de conversations sur MSN tardives le week-end, vous vous grattez les fesses, allez faire le popo du matin en lisant le même Métro qui y traîne depuis un bail (edit : 9 novembre), et que vous commencez à bien connaître, vous vous habillez avec votre T-Shirt « Sauvez un Lundi Matin, Mangez un Patron » parce qu’il est bien rigolo, tentez vainement de remettre en place cet tas de tifs sur le côté qui veut pas s’aplatir, renoncez, allez allumer l’ordinateur pour consulter vos messages, découvrez que Free vous fait encore chier, et partez à la fac le sac au dos, les paupières sur les genoux et l’estomac dans les talons parce qu’avec tout ça, vous n’avez encore pas pris de petit-déjeuner, zut.

 

Jouissez gentiment du fait que vous emmerdez les autres sans complexe en téléphonant dans le RER (coucou Coin-Coin, ça m’a fait bien plaisir de te parler, tu savais que Pierre était maqué ?), et, finalement, arrivez à la fac, faites pipi et vous rendez en cours de chinois pour apprendre à écrire alcool et papa en sinogrammes, malgré les harpies derrière qui en plus vous vouvoient (je peux me vouvoyer dans un article, ça n’empêche que ça me fait mal au cul de me faire vouvoyer par des sales jeunes qui le sont à peine plus que moi, mais bon, mettons ça sur le respect dû à ma barbe fleurie), et malgré votre voisine qui fait rien qu’à vous forcer à discuter, du moins c’est ce que vous direz à monsieur Nghia (prononcer Yi) quand il vous grondera pour cause de bruit au deuxième rang.

 

Allez faire pipi, en vous disant que commence à faire faim, quand même, puis revenez en cours apprendre à dire l’heure en chinois (c’est à peu près pile-poil comme en français, juste les mots qui changent, c’est facile comme de trouver une pouffe en collant et mini-jupe dans les couloirs de la fac). Tentez de ne pas prêter attention aux groulements incessants qui montent de votre estomac, à croire qu’il est tellement abandonné que les loups sont revenus hurler à la lune.

Tenez le coup. Pensez à la cafette (à trois heures, faut pas compter sur la cantine), au bon sandouiche que vous allez dévorer, accompagné de sa boisson rototogène et de son palmier plein de sucre qui colle aux dents.

 

Enfin, sān diăn arrive, allez faire pipi puis faire la queue à la cafète.

 

Et là, horreur.

 

Plus de sandouiche à la bonne viande de cochon reconstituée. Pas même de sandouiche aux miettes d’animal indéfini.

Il ne reste plus que des paninis aux légumes grillés.

 

Un sandouiche aux légumes grillés. Si. La tête de ma mère, oualalaradime c’est vrai. Un sandouiche aux LEGUMES GRILLES. J’en pleurerais presque. D’autant plus que j’en ai pris, de cette chose.

Je me la suis fourrée dans le gosier, j’ai avalé sans trop mâcher, révolté par ma propre lâcheté d’avoir cédé à l’appel de mon estomac, en contradiction totale avec les messages hystériques de mon cerveau paniqué non non non n’y touche pas tu seras corrompu un sandouiche aux légumes, c’est la porte ouverte à la macédoine bonduelle à la maison n’y touche pas n’ytouchepasn’ytouchepas beeeeeeeeerk.

 

Je ne parviens toujours pas à comprendre comment cette hérésie a pu voir le jour. Un sandouiche, c’est deux tranches de pain, avec de la viande dedans, d’un beau rose chimique ou d’un rouge sang séché, qui se déchire sous la dent et exhale une saveur forte et salée, avec si possible une petite odeur d’urine en note de fond. Jamais, au grand jamais, cette chose, ce tissu de fromage blanc élastique emprisonnant des micros-cubes à peine craquants aux couleurs du drapeau de la Jamaïque.

Je l’ai mangé quand même. Moi.

 

J’ai honte.

Saurais-je me pardonner un jour ?

Je m’en vais de ce pas me faire un bon bout d’animal, avec des nerfs et des marbrures de gras si possible.

 

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