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FIGB recrute




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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 14:42
J'ai passé toute mon enfance avec lui. Je ne m'en portais pas plus mal. Je n'y faisais pas plus attention que ça, il était avec moi depuis ma naissance, son absence m'aurait sans doute fait tiquer.
On a passé de belles années ensemble.

Puis, quand je suis allé faire mes études à Rennes, je me suis fait des nouveaux amis, et je l'ai peu à peu perdu de vue. De temps en temps, je le revoyais, mais ce n'était jamais très long.

Puis là, d'un coup, sans prévenir, je me re-retrouve avec lui. Après pas loin de trois ans, je pense.
Qu'il est laid.
Ca ne m'était pas apparu à l'époque, mais maintenant, je me dis putain de merde, qu'il est laid.
Je veux plus le revoir.

Il n'y a décidément rien de plus affreux que le menton d'un ex-barbu.

Tout ça parce qu'on s'est mal compris avec la coiffeuse.
Je voulais bien qu'elle taille (la barbe, hein, la barbe), mais pas qu'elle tonde, bordel à cul !

Du coup, mon menton me saute aux yeux dès que je croise un miroir.
Et croyez-moi, un menton qui saute aux yeux, ça fait mal au coeur.

Putaing.

Vivement que ça repousse, quoi.

Et dire que tout ça c'est la faute à la grève des universitaires, là, cette sale engeance qui me laisse du temps libre pour aller au coiffeur. Que sinon j'aurais laissé faire ma mère, qui est pas super douée, mais qui n'aurait pas touché à ma barbe.

Du coup, j'ai boycotté la manif d'aujourd'hui.
Je n'ose plus sortir, maintenant, de toute façon. Je ne peux pas exposer mon menton à la face du monde comme ça, je ferai chialer les gosses et fuir les femmes.

Le menton, décidément.
Je veux dire, quoi.

Quelle horreur.

Mais bon, ça va repousser. Seigneur, faites que ça aille vite.
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6 mars 2009 5 06 /03 /mars /2009 22:42

Ce soir, ça allait pas top. J'étais affalé dans mon canapé, en calbute, des miettes de pain et de jambon dans les plis du gras et dans la barbe, l'oeil éteint, à me dire que je reconnaissais personne parmi les enfoirés, dont j'avais coupé le son.

Vu personne de la journée, passée à regarder la coupe Davis en tentant de faire du chinois. Rien foutu.


Alors que la semaine prochaine, j'ai ma soeur, ma mère, mon autre soeur, mon frère, peut-être ma grand-mère et probablement deux tantes qui passent, et que je me fais harceler par ma colocataire pour ranger la maison, vider des trucs, remplir des machins, nettoyer le jardin, passer la serpillière, tout ça.


Po pu.


Alors, quand je me suis dit « ho putain, je me fais trop grave chier, j'en peux plus », j'ai pris mon petit téléphone et j'ai appelé mon papa et ma maman, parce que je suis le seul dans cette famille qui essaye de conserver des liens (faut dire, j'ai besoin des sous de mes parents).

Mon papa, je sais pas si je vous l'ai dit, mais il est agent secret. Je suis plus trop sûr qu'il ait tué des gens, mais je crois qu'il en a fait tuer, et j'ai essayé de lui faire avouer. Mais comme on est sur écoute, il parle en code. Il me raconte des vidéos de les Nuls, et je les connais, alors on rigole et on fait « han les chats, hohoho, ils se bougent le cul, haha ». Il me parle des Los Machucombos, qui sont des faux latinos, et il cherche Clean Shaven sur Wikipedia, dont la traduction est super pleine de fautes. C'est d'un inintérêt absolu, les conversations de mon papa quand on a pas les codes, mais moi je comprends. Alors je lui raconte comment moi, j'ai dit à un CRS « Hin-hin, nous on va au soleil », à la fin d'une manif, et lui il a fait une grimace en tordant la bouche, comme ça. Ca devait vouloir dire un truc du genre « M'en fous, moi j'ai un casque et des genouillères, han-han, bisque rage », mais lui c'était un sans moustache. Y'en avait aussi des avec, de CRS. Mais on s'est dit en les regardant, ho, regarde, il y a encore une lueur d'humanité dans les yeux de celui-ci, puis on s'est dit, nan, quand même, on est pas cool, c'est pas des bêtes, tous, quand même.


Puis on est allés acheter du vin, on voulait aller chez pas Nicolas, mais on a pas trouvé, alors on a échoué chez Nicolas, et on a acheté du vin marocain qu'était pas du boulaouane, du vin italien qu'était pas de celui qu'il y a dans le tome 1 des Gouttes de Dieu, et du Fitou, parce que mon papa, avant d'être agent secret, il a bossé dans une vigne, et je crois que c'était ptet du Fitou, alors on a dit, faut pas aller contre le destin, du coup on en a pris, parce que le Chambolle-Musigny était trop cher, mais du coup y'avait trop de pinard, et on s'est pris une bonne muflée. Chez un pas d'chez nous. Un hollandais. Collègue de fac. Qui sait toujours s'entourer des plus jolies filles. Et des plus beaux garçons, évidemment.


Mais tout ça, je l'ai pas dit à mon papa, il aurait pas compris le code, du coup, on a parlé d'autre chose. De wikitaxi, et de Nazarée Pereira. Et d'autres choses. Je lui ai dit, vazy, je m'ennuie, raconte moi une histoire. Enfin, il a dû croire, parce qu'il m'a lu des trucs sans intérêt, je sais même plus de quoi ça parlait. D'ailleurs, j'écoutais pas, je touillais ma soupe, sinon ça attachait au fond. Les vermicelles et les pois chiches, je veux dire. Après, c'est galère à nettoyer. Je posais le couvercle de la casserole sur une boite d'allumettes, pour pas salir le plan de travail. C'est ma cousine qui appelle ça le plan de travail, moi je l'appelle pas, je le nettoie avec une éponge.


Décidément, des fois, j'ai super rien à raconter. C'est l'inconvénient, quand on ne fait rien de sa vie. Encore heureux qu'il me reste l'apitoiement sur moi-même, sinon ce serait invivable. Et encore plus quand on remet le son de TF1.


Mais bon, au moins, j'ai rempli mon quota de notes de blog de le week-end. Mais j'ai un peu honte quand même. Je vais manger pour oublier.

 

Et Mélina elle pue.

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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 10:42
Il est des bouquins dont l'influence sur le monde est indéniable. Parmi eux, on trouve des trucs comme la Bible, le Coran, et d'autres machins dangereux. Mais il en est un autre, dont les prosélytes sont plus pacifiques, si pas moins ardents : je veux parler non pas du Kama Sutra, mais bien du Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien. Personnellement, il m'a quand même vachement plus plu que la Bible, même s'il y a nettement moins de sexe. Même que c'est le premier bouquin que je me suis promis de pas rouvrir avant un an, alors que j'avais pour habitude de relire une douzaine de fois de suite les bouquins qui me plaisaient, jusqu'à les connaître à peu près par cœur. J'avais douze ans à l'époque, alors un an, c'était l'éternité, ou pas loin.

Ça fait beaucoup d'amour, quand même, pour ce qui n'est somme toute qu'un livre. Et un livre bourré de défauts, en plus : une histoire qui met loooongtemps à démarrer, un héros de cinquante balais, des chansons ridicules et insupportables à lire (hey, ho, Tom Bombadillo), un langage pas toujours simple à comprendre, du manichéisme en veux-tu en voilà avec ses héros tous plus bourrés de qualités les uns que les autres et ses méchants super méchants sans rien pour les rattraper... Si au moins il avait voulu faire passer un message ! Mais que dalle, il le dit lui-même, il voulait juste donner un background mythologique aux langues elfiques qu'il avait créé. Autant pour les tenants d'une interprétation symbolique de la guerre mondiale, des hobbits anglais et tout ça (en plus, les grands blonds sont les gentils, ici). Mais bon, reste que J.R.R. a été bien dépassé par son œuvre, qu'il a lancé toute une littérature (hélas, dans de nombreux cas, mais wouhou pour pas mal d'autres aussi), et qu'il est responsable de tout un imaginaire qui a bien dépassé la littérature. Donjon et Dragons aurait-il existé sans Tolkien ?

Nous pouvons l'en remercier, mais personnellement, ce n'est pas pour ça que j'aime le Seigneur des Anneaux. Non, non, non.

Si j'aime le Seigneur des Anneaux, c'est pour la faculté qu'a ce bouquin de me ramener en enfance, lorsque, allongé sur le ventre sur le parquet de chêne ciré, le menton dans les coudes reposant sur le tapis en laine afghan, devant l'âtre où mijotait une bonne soupe au pois dans la marmite, tandis que dehors, la pluie battait les murs de pierre et les vitres embuées, j'étais bien content d'être au chaud, tandis que mon père fumait la pipe dans son fauteuil en cuir imprégné de l'odeur de tabac, que ma mère tricotait et que mes frère et sœurs jouaient au Monopoly au fond du salon, se disputant avec des cris aussitôt étouffés.

Évidemment, je n'ai jamais connu cette enfance : mon père ne fumait pas, ma mère ne tricotait pas, je lisais plutôt sous le lit de ma grand-mère ou tête en bas sur un canapé que devant la cheminée où on n'a jamais rien fait cuire, et on ne jouait pas au Monopoly mais plutôt à Lemmings. Tout ça ne rend cette fausse enfance que plus précieuse. Et les bouquins qui me permettent de retrouver ce genre de sensations ne sont pas nombreux. En fait, à part le seigneur des Anneaux, je ne vois que le Club des Cinq en vacances, et peut-être les contes de l'Oriel (de la fantasy fromagère par James P. Blaylock).

Merci, Johnny. Je t'en veux pas pour les chansons.
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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 22:42
Longtemps, j'ai voulu appeler ce blog L'Egoland. Parce que c'était un jeu de mots dont j'étais super fier, une fine référence culturelle doublant une admission totale de ce que c'était que le blog, et que c'était mieux que blogauxpoils, quand même, j'veux dire, je me rends bien compte, je suis pas complètement demeuré non plus, des fois, hein.

Mais l'apostrophe passait pas dans l'URL, malheureusement. Ou je me suis dit qu'elle passerait pas. Du coup, je l'avais mis en sous-titre. Puis j'ai changé ma bannière, pour faire joujou avec the Gimp (j'ai toujours vachement du mal avec les calques, d'ailleurs je les retrouve même plus), et le sous-titre est passé à la trappe.

Mais des fois, la mélancolie me reprend, et je me dis que quand même, c'était vachement mieux que blogauxpoils, et je me dis qu'il faudrait que je fasse une note bien dans le ton l'egoland, et paf, d'un coup, comme ça, je vais dans un festival BD, et j'ai une dédicace toute fraîche qui me fait dire, wahou les copains, je tiens une vache d'idée qui réconcilie egoland et blogauxpoils, didonc !

Voui, parce que, tout frétillant, je suis allé au festival des Grandes Ecoles, avec dedans mon petit panier un Blacksad et un Valérian que j'étais à peu près sûr de ne pas me faire dédicacer mais l'espoir fait vivre, et un Kaboul Disco que je me disais que quand même, ce serait bien le diable si Nicolas Wild n'aurait pas un peu plus de place pour moi que Mézières et Guarnido.

Et il en avait, et j'étais bien content parce que j'avais amené mon cosplay en la personne d'un pakol que mon popa m'avait spécialement acheté pour moi au magasin afghan de Paris, et que j'ai pu faire ma groupie-kawaï.
Et en plus, il se souvenait même de moi qui étais passé le voir à Saint-Malo voilà bien des lunes !
Du coup, j'étais vraiment bien bien content, et quand il m'a demandé "tu veux quelque chose en particulier ?", j'ai dit d'un ton content "ho ben, ce que tu veux", avec la virgule placée n'importe comment tellement j'étais bien content.

Alors il m'a dessiné. Et j'étais bien content encore plus, du coup.

Puis je suis rentré chez moi, bien content malgré mes ratages au tirage au sort pour Guarnido et Mézières, et le fait que j'aie oublié de demander à Marianne Eskenazi une dédicace sur le Maillot Rouge, et j'ai mangé des Prince de Lu.

Puis, aujourd'hui soir lundi, je me suis dit Hey, en fait, t'en as quelques uns des portraits de toi par des auteurs de BD, ça peut grave faire une note qui se la pète sur ton blog ! Et en plus, tu pourras ressortir que ça s'appelait pas L'Egoland pour rien au début !

Du coup, j'ai suivi ce que je m'étais dit, et j'ai fait une note, cette note, avec tous les portraits (je crois) que m'ont fait des auteurs à qui je n'ai absolument pas demandé de me faire mon portrait parce que bon, y'a quand même des limites aux bornes, et les voilà. Vous pouvez cliquer dessus pour les agrandir.

Je vous ai mis en premier celles que vous connaissiez déjà, pour la surprise, et après dans un ordre désordonné, les autres.

Moi, je les aime toutes. D'ailleurs vous aussi, je vous aime tous.
Voilà donc.

Mon premier moi, par Mélaka, au dernier Festiblog :


Le deuxième, par Zak le Musicos, toujours au dernier Festiblog


Le troisième, par Clotka, encore au dernier Festiblog



Le quatrième, par Phiip, je crois que ç'a été mon tout premier, merci Phiip ! Et merci à la librairie Goscinny grâce à qui je l'ai eue !


Puisqu'on est dans la librairie Goscinny, une dédicace de Mathieu Colloghan, qui y passait et que par hasard j'y étais donc pouf :



Puis tiens, c'est rigolo, la librairie Goscinny, une autre fois que j'y vais sans idée derrière la tête, paf je croise Cabu !



Ce que c'est que les coups de bol, des fois. D'ailleurs, en parlant de coup de bol, je suis bien content d'avoir eu la chance d'avoir des entrées gratos au Salon du livre jeunesse de Montreuil l'an dernier, parce que du coup j'ai croisé Mulot (de Ruppert et) :



D'ailleurs,  je me rends compte que je porte encore aujourd'hui ce T-shirt, avec lequel j'avais rencontré au même salon l'année d'avant Guillaume Long qui est vraiment très gentil et pas du tout un connard (mais pas gentil dans le sens homosexuel, hein) :


J'avais les cheveux plus courts, à l'époque, tiens. Et toujours avec le même T-shirt, au dernier festiblog, Zof (enfin Guerrive, ou Sophie, ou ce qu'elle veut) m'a dédicacé Girafes, et je suis pas tout seul, je suis avec une girafe et un cachalot mâle super classe !



Par contre, c'est bizarrement pas au Festiblog que j'ai vu Unpied. D'ailleurs, je l'ai pas vu, c'est Lelf qui l'a vu pour moi, je la remercie mais j'attends quand même de le voir en vrai, moi aussi, et pas juste parce qu'il est belge.



C'est exotique, belge, mais moins qu'afghan. Alors je suis aussi bien content de ma dédicace de Nicolas Wild samedi dernier. Mais je crois que je l'ai déjà dit.


Depuis, grâce à Nicolas, je me suis taillé la barbe, et rendu compte qu'il fallait que je me coupe les cheveux.

Voilà, j'ai pu me la péter un peu, vous pouvez maintenant passer votre chemin si vous ne l'avez pas déjà fait, merci et bonsoir.
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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 11:42

Par une froide après-midi d'hiver, alors que j'étais en train d'écouter l'eau couler dans ma baignoire et ruisseler le long de mes cuisses musclées, m'est venue une interrogation qui depuis me turlupine :

L'amour est-il de droite ?


Je vois venir les petits rigolos fins connaisseurs de la politique française, donc oui, je sais, Lamour (Jean-François, ministre des Sports sous Chirac) est de droite. Mais ce n'est pas ce dont je parle, revenons donc à nos moutons.


L'amour est-il de droite ? Et, corollaire, le sexe est-il de gauche ? (je ne dis pas ça pour orienter la réponse, c'est juste que la symétrie des questions me paraissait plus esthétique)(1)


Amour et sexe, c'est connu, ne vont pas forcément de pair. Si l'amour est rarement exempt de sexe, le contraire est courant, et aujourd'hui généralement accepté.


Penchons-nous donc sur les caractéristiques de l'amour et du sexe, et tentons de voir si l'on peut les associer à des valeurs politiques, ceci dans le but avoué de combler quelque peu mon manque d'inspiration et mes statistiques minables en mêlant des sujets porteurs et putassiers (je sais que vous aimez ça)


Commençons par l'amour.


L'amour est un sentiment en règle générale égoïste. L'aimant veut l'aimé pour lui, rien qu'à lui (sinon il aime mal, et se le verra reprocher, surtout si l'aimant est un garçon)(s'il aime bien, il se verra reprocher sa jalousie et son côté étouffant).

L'aimant acceptera difficilement de céder l'aimé pour une soirée à ses amis, même ceux du même sexe que l'aimé. Il se morfondra à chaque éloignement de plus de quelques heures.

L'amour semble bien prendre plus qu'il ne donne (c'est bien pour cela qu'il ne peut bien fonctionner que s'il est partagé et que chacun prend en part équivalente, sinon il y aura toujours au moins un insatisfait).

L'amour est donc un sentiment profondément individualiste, qui se finit souvent en une crise (selon des études, au bout de trois ans) qui laisse les protagonistes émotionnellement sur la paille.


En plus, l'amour rend con.

En tout cela, on peut dire qu'il a bien l'air d'être de droite.


Le sexe, quant à lui, semble plus généreux. Le sexe prend (son pied), mais il donne autant (du plaisir aussi). Quelqu'un (de non amoureux) appréciant le sexe aura tendance à vouloir le partager avec d'autres, généralement un maximum, là où l'amoureux ne verra dans le sexe qu'un moyen de posséder l'aimé encore plus (et de se l'attacher encore plus, s'il est doué).

Par ailleurs, le sexe est plus festif que l'amour, de la même manière que le festival de Woodstock est plus festif qu'une représentation de l'Anneau des Nibelungen, aussi (2). Et de la même manière que Woodstock coûta moins cher qu'une place à l'opéra, le sexe est gratuit (3) là où l'amour doit s'entretenir par des petits cadeaux (fleurs, restos, bagues, enfant).

De plus, le sexe est plus pratiqué par les jeunes que par les vieux, comme la gauche.(4)

Enfin, le sexe rend con.

En tout cela, le sexe semble bien être de gauche.


Cependant, il ne faut pas oublier certains points : l'amour se rencontre dans toutes les couches de la société, il est international, trans-classes, trans-genres, enfant de bohème, et ne connaît pas de lois.

Tout cela, c'est des caractéristiques de hippie, donc de gauche.

Et le sexe est une des choses les plus marchandisées au monde, et permet l'exploitation de l'homme (bon, surtout de la femme) par l'homme. Tout cela, c'est plutôt la droite.


En conclusion, amour et sexe sont à la limite de la schizophrénie, tous deux de droite et de gauche, et en tant que tels profondément suspects.

Evitez l'un comme l'autre comme la peste, vous ne vous en porterez que mieux.


(1)Ou alors, pour orienter juste un peu.

(2)  Le sexe avec l'amour serait donc un opéra-rock où Janis Joplin jouerait Brünnhilde et Jimi Hendrix Siegfried. Ca doit valoir le détour.
(3) Bon, faut payer la capote et la pilule quand même
(4)
Il suffit de consulter les statistiques des dernières élections présidentielles françaises. Puis après tout, ne dit-on pas « qui n'est pas communiste à vingt ans n'a pas de coeur, qui l'est encore à quarante n'a pas de tête ? »
  1.  

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24 février 2009 2 24 /02 /février /2009 22:42

Nous vivons dans un monde étrange où les fonctions corporelles basiques sont taboues, et parmi elles les fonctions d'excrétions sont particulièrement super taboues..

De ce fait, il est mal vu, en dehors des relations amicales, d'annoncer à la cantonade « je vais au petit coin » (sans parler de « je vais faire pleurer le cyclope » ou « je vais libérer Mandela »). En particulier, on ose rarement, quand on est avec des collègues de boulot, sans parler de son patron, se retirer de la conversation pour se délester de ces fluides qui pèsent douloureusement sur nos entrailles, faisant monter la sueur à nos fronts et se serrer nos mâchoires dans un rictus révélateur. La peur de perdre la face est en effet grande dans ce milieu sans pitié qu'est le monde du travail. Et il n'est pas de honte pire que celle d'admettre son humanité et son corollaire odorant, le pipi (et le caca, brrrr).

 

Du coup, on préfère prendre le parti de prétendre avoir quelque chose à faire chez soi, ou un rendez-vous, ou une affaire super importante avec un client super important, ou des trucs comme ça, tout ça pour pour pouvoir se retirer d'une réunion d'autant plus pénible qu'il y a eu plus de café que de pépitos.


Et c'est là qu'est le drame de notre société. Quand les petites vessies n'en peuvent plus, elles laissent aux grandes vessies la responsabilité décisionnelle. Et c'est ainsi depuis la nuit des temps.

Les élites mondiales ont donc été sélectionnées en fonction de la taille de leur vessie plus que de leurs capacités à prendre des décisions intelligentes. C'est malheureux, mais c'est comme ça. D'ailleurs, c'est même rentré dans les moeurs de donner sa confiance aux plus grosses vessies : prenez le cas des élections américaines : si Obama a été préféré à Hillary Clinton, c'est sans aucun doute parce que sa capacité vésicale (relatif à la vessie, vous aurez appris un mot aujourd'hui) était supérieure, car il est connu que les femmes ont une plus petite vessie que les hommes, comme c'est prouvé par leurs continuelles visites aux toilettes quand on va au restaurant, même si on n'a toujours pas compris pourquoi elles devaient y aller à plusieurs. Ca a peut-être (espérons-le) joué uniquement à un niveau inconscient, mais ça a indubitablement joué (je rappelle que c'est un noir qui a été préféré à une blanche, et ce aux Etats-Unis).


L'humanité est-elle donc destinée à la destruction par les décisions ineptes des personnes à grande vessie ?


Pas forcément, car il existe une solution : la couche senior. Avec la couche senior, les personnes dont le volume crânien est supérieur au volume vésical peuvent enfin avoir leur mot à dire. Si la capacité d'absorption de la couche est suffisante, bien sûr.


L'espoir de l'humanité réside dans la couche senior.


En plus, ça permet de ne pas subir la fin de la pub à la télé, et de tenir toute une séance de cinéma même si c'est très rigolo comme les Visiteurs 3. Les avantages sont légion.


Et pourtant, on en réserve l'usage aux vieillards aux sphincters fragiles, qu'on couvre de quolibets au passage. Hou les vieux, ils ont des fuites, on doit leur mettre des couches comme aux petits bébés, hahaha.


Il me paraît vain de vouloir changer la mentalité en ce qui concerne le tabou du pipi, mais il faut changer cette vision infantilisante de la couche et de leurs utilisateurs. Les porteurs de couche senior seront peut-être les sauveurs de notre civilisation, si nous le leur permettons.



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22 février 2009 7 22 /02 /février /2009 21:42

Devant le ridicule de mes petites stats, je n'avais qu'une solution : aller pleurer dans mon coin et fermer mon blog ou réagir, avec hargne et fracas, en faisant comme les autres : en transformant mon blog en blog de cuisine.


J'ai donc décidé de faire de ce blog un blog culinaire. Ce qui n'est pas évident pour quelqu'un dont la spécialité est le thé en sachet au Prince de Lu (avec la crise, j'ai tiré un trait sur le saucisson, j'en ai pas acheté depuis des semaines et des semaines (en fait, je me souviens pas de mon dernier achat de saucisson, je n'en reprendrai qu'une fois qu'il sera repassé en dessous de 4,88€.))


Aujourd'hui, donc, ce sera le plat qu'on a fait hier : des keftas de poissons. Donc, en gros, des boulettes.


Faisons simple pour commencer : il vous faut des ingrédients.

D'abord, du poisson. Nous, pour trois, on a pris

-une demi-douzaine de filets de sardine (six sardines) et deux filets de cabillaud


Ensuite, le reste, c'est

-du persil (plat, bien sûr)

-un gros oignon ou deux petits

-des boîtes de pulpe de tomates et du concentré de tomates.

-plein d'épices


Maintenant que vous avez l'essentiel, passons à l'exécution, telle que me l'a décrite ma nounou marocaine que j'avais honteusement pas appelée depuis super longtemps, mais je me suis excusé et rattrapé, et j'ai eu ma recette.


Donc, hachez votre oignon et votre persil finfinfin. Gardez en la moitié pour la base de tomates dans laquelle vous ferez cuire les keftas.


Prenez vos filets de poissons, bien pelés de préférence.

Prenez un presse-purée, et broyez vos poissons, jusqu'à avoir une bonne pâte.

Si, comme moi, vous n'avez pas de presse-purée, prenez vos petites mimines bien propres (et mouillées), mettes votre poisson dans un plat, et broyez à la main. Faut bien pétrir, et longtemps.

Pendant le pétrissage, ajoutez l'oignon (soit haché finfinfin, soit râpé à la râpe) et des épices.

Il vous faut mettre au moins plein de curcuma, pour donner une belle couleur jaune à votre pâte de poisson.


Ensuite, il faut mettre plein de cumin (mais moins que de curcuma), pis de ce que vous avez. Vous avez du piment ? Mettez-en. Du gingembre en poudre ? Mettez-en. Du curry ? Mettez-en. Pis du sel et du poivre, bien sûr. Rajoutez aussi un filet d'huile d'olive et un oeuf, pour le liant. Continuez à pétrir tout le temps, pétrissez bienbienbien.




Une fois que vous avez une belle pâte, faites des petites boulettes (taille d'un calot, pas d'un boulard). Pas la peine de rouler sous les aisselles, il suffit de le faire à la main.




A côté, faites une sauce avec tomates (genre deux boîtes), oignon restant, persil, thym, laurier, sel poivre piment huile, le tout bien écrasé.


Ajoutez les boulettes à la sauce (faut qu'elles soient bien recouvertes) et laissez cuire approximativement pas trop longtemps.




Servez avec du riz. Je ne vais pas vous faire l'affront de vous dire comment faire, si ?

Bah, j'en sais rien, j'ai laissé faire mon breton de service.

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18 février 2009 3 18 /02 /février /2009 22:42

Il y a des soirs comme ça, où je me dis que je vous néglige, vous, mes lecteurs. Mes quelques lecteurs, soit, mais aussi peu nombreux soyez-vous, vous êtes toujours plus nombreux que les gens qui m'offrent à boire. Et je ne suis là que deux fois par semaine pour vous. C'est peu. En même temps, c'est plus que ce que je passe avec mes vrais amis, ceux qui ne me définissent pas que par ma barbe.


Mais c'est moins que ce que je consacre aux membres d'un site privé que certains connaissent et d'autres pas, site sur lequel j'ai la possibilité d'éditer les propos des gens.

Et ça, c'est bien.


Parce que je sais pas si vous avez remarqué, mais souvent, les gens sur internet sont bêtes. Certains ont une orthographe déplorable, mais ça, ça pourrait passer.

Non, ce qui m'agace plus, c'est les gens qui sont dépourvus d'imagination et qui en font étalage au grand jour.


Genre, ceux qui font « preum's » quand ils sont les premiers à commenter un article. « Preum's ». Waaaaw. Bravo, t'as cliqué avant les autres, impressionnant. Et ? C'est tout ?

Brandir ainsi au nez de tout le monde le vide abyssal de son cerveau est une pratique qui me hérisse.

Et donc, comme je le peux, j'édite.


Par exemple, je me permets de faire dire aux preum'seurs, à la place de leur preum's :

"Ah ps : je suis un boulet.

Mais j'aime chanter Ramona, le soir au fond des bois, quand résonne au loin le brame du cerf. Et je rêve qu'il rêve de moi. Je voudrais être une biche aux grands yeux tristes. Lécher le placenta de mon faon, un petit matin gris. L'herbe longue nous chatouillerait le museau, nous éternuerions, lui et moi, mon bébé et moi. Tous les deux, comme au premier matin du monde.
Il se lèverait sur ses frêles petites pattes, pousserait un timide bêlement d'amour pur, et me suivrait vers la source fraîche où j'irais brouter le trèfle mouillé de rosée.
En tous cas, j'aimerais bien, je préfère le trèfle au foin que je mange d'habitude."


C'est pas forcément très malin, mais quelque part, ça soulage.


Ensuite, en plus des preum's, il y a les +1.

Quelqu'un a dit quelque chose, t'es d'accord, tu dis +1.

« La vodka c'est meilleur que le vin »

« +1 »

« La situation géopolitique des régions caucasiennes m'inquiètent au plus haut point, je crains que l'escalade dans les tensions raciales n'entraînent une dégradation des relations paritaires, et il se peut que les conflits s'exportent à l'étranger, et le schisme entre l'Eglise Orthodoxe et la secte des anabaptistes francs-maçons n'augure rien de bon dans ce contexte »

« +1 »


Du coup, pareil, j'en vois, j'édite.


"malgré mon manque de cerveau entraînant une incapacité notoire à formuler une idée qui me soit propre, l'opinion proposée précédemment m'interpelle, et je tiens par la présente à exprimer ma plus vive approbation de ces propos"
ou
"quelle belle opinion ! Je n'ai pas les armes pour m'en forger une moi-même, mais j'applaudis des deux mains, mais comment fais-tu pour avoir tant d'idées à toi, t'as une recette, non ?"
ou
"c'est trop vrai, ce que vous dites, citoyen, je m'incline devant votre intelligence supérieure, vous baise les pieds et les nettoie de mes cheveux, que j'ai pris soin de bien laver au préalable"


On s'amuse comme on peut.


Mais je tenais à vous faire savoir pourquoi je vous néglige comme des vieilles chaussettes qui traîneraient depuis deux semaines sous mon lit, attirant les souris et exhalant un fumet de lamproie échouée sur les rives de la Garonne dont même un ragondin affamé ne voudrait pas.

 

Je fais dire des bêtises aux gens bêtes. C'est un sacerdoce*.

 

*Vous avez remarqué la mise en abyme avec le titre ? J'en ai des frissons.

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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 22:42

Mes chers petits amis,

une fois de plus, je vous ai laissés tout seuls quelques jours, livrés à vous-même, dans un désespoir que j'imagine sans fond, contraints que vous étiez de vous rabattre sur le blog de Morandini pour vous tenir au courant des dernières nouvelles qui agitent le tout-web2.0, ou pire, contraints de lire des livres écrits par d'obscurs tâcherons dont la prose n'égale sûrement en rien celle de ce blog impérial.


Je n'étais pas bien loin, rassurez-vous, bien que je puisse dire à peu près honnêtement que je n'ai pas du tout pensé à vous.

Non, parce que j'étais sur une île de la Loire, chez des amis, chauffé au poêle à bois à écouter tranquillement Samarabalouf en buvant du thé à la menthe ou du ptit rouge, à discuter de Jean-Pierre Brisset ou des avantages du mouton d'Ouessant et du radis noir. A aller à un festival de BD aussi, au passage, pour revoir Lelf et son Kromagnon et profiter un peu des auteurs présents que mon hôtesse avait contribué à nourrir de ses blanches mains. A marcher un peu sur les bords de la Loire, en discutant de la pénurie d'abeilles de cette année et des maladies des peupliers qui sont tous malades dans le coin, et de Riton la Manivelle qui vient au Lenin Café en plus de la librairie Goscinny où je l'ai rencontré (et de la manif où je l'ai croisé), et des inondations qui font que c'est problématique pour avoir des moutons et qui rend heureux les chats qui font des carnages avec les souris dont les radeaux de paille arrivent près de la maison, et des castors qui sont là depuis dix ans, et tout ça.

C'était bien.


Tiens, j'ai découvert en plus que j'étais capable de plein de choses, ces trois jours et quelque, par exemple, je suis capable


-de manger cinq fruizélégumes par jour (et non, le couscous c'est pas de la triche)

-de m'arrêter de manger du couscous avant que j'ai l'oesophage qui déborde par le nez

-de passer trois jours sans avoir envie d'aller sur internet (et d'y rester quand même plus de dix minutes par simple acquit de conscience, c'est fou comme malgré tout les automatismes restent)

-d'aller à un festival BD sans me ruiner (quelques oeuvres de Pépito, dont une seule pour moi, ça fait pas gras), et d'y passer sans me faire faire la moindre dédicace (le deuxième jour, soit)

-d'être reconnu par Cécily que quand même on s'est vus qu'une fois à l'occasion du Festiblog y'a deux ans (je devrais le mettre à son actif, soit. Mais même, je le prends comme une reconnaissance de ma capacité à être reconnaissable, ne serait-ce que par ma barbe et mes oryctéropes)

-de ne pas être jaloux de Lelf et de sa belle interview d'Emile Bravo

-de ne pas travailler mon chinois

-de déchiffrer des étiquettes de boîtes de thé chinois (oui, en chinois)

-d'acheter un stylo à calligraphie

-de boire du café turc jusqu'au fond de la tasse

-de ne pas regarder du tout la télé

-d'assumer complètement mon amour du sport à la télé, mon chauvinisme et mon amour de Miyazaki devant des amis qui méprisent tout ça (oui, je connais des gens qui n'aiment pas Miyazaki et je les aime)

-de louper sans regret un match du XV de France

-de trouver dans quel album Tournesol pique une colère mémorable

-de jouer du Chostakovitch à la flûte à nez après quelques essais seulement

-de ne pas me sentir un intrus chez des gens dont je mange la nourriture, ennuie le grand-père avec une flûte à nez, salis les draps, use le PQ et à qui globalement je n'apporte rien, sinon l'honneur extrême de ma présence dont je vous ai privés vous, petits malheureux.

 

Mais rassurez-vous, je suis re-là.

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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 19:42

Je n'en reviens pas, mais j'en suis à envoyer des lettres au courrier des lecteurs d'un magazine consacré au cinéma pour pouvoir pondre une note de blog. J'espère qu'il ne m'en voudront pas. Et vous non plus. Voilà donc. Pouf, pouf.

 



Il y a quelques temps, j'avais du temps à tuer en attendant et train, et je suis tombé sur votre magazine qui traînait sur un banc. Le désoeuvrement aidant, je l'ai feuilleté, et je me suis aperçu que nombre de vos lecteurs (sans parler de vos journalistes) paraissaient complètement obsédés par le cinéma. Navrant état de fait confirmé par la fréquentation du forum de votre site.


Je dis pas que c'est complètement inintéressant, mais quand même, il faut des limites, quoi. S'immerger dans l'imaginaire et la fiction quand on a cinq ans, c'est pas à conseiller, mais c'est compréhensible, et au moins ça apprend un minimum de vocabulaire.

Le faire quand on est adulte, c'est ridicule.


En plus, le cinéma, ça a été étudié, ça tue l'imagination. A quoi bon mettre des images sur des histoires ? Si tant est que se faire raconter des histoires passé la puberté a un intérêt, autant lire un livre, au moins ça a le mérite de pas la prémâcher complètement et de pas être complètement passif, un espèce de boeuf devant son écran, en train de ruminer du pop-corn en regardant les images qui bougent. En plus, on risque l'épilepsie, ou de se faire embrigader sans s'en rendre compte avec des messages subliminaux qui passent à une vitesse trop rapide pour que l'oeil les capte mais que le cerveau garde quand même en mémoire, et après vous vous engagez dans l'armée ou vous achetez un iPh*one alors qu'un téléphone d'une marque indéterminée vous aurait parfaitement convenu étant donné que vous n'avez aucun besoin d'avoir un truc qui fait des bruits de sabre laser ou vous permet d'éclater des fausses bulles de papier bulle, mais vous vous serez fait laver le cerveau et ce sera trop tard pour vous en rendre compte.


Par ailleurs, le métier d'acteur, que nombre d'entre vous semble aduler, me paraît complètement aberrant. On demande à des gens (qu'on paye autant que des footballeurs pour pas foutre grand-chose, en plus, si je puis me permettre) de faire semblant d'être des personnes qu'ils ne sont pas, dont ils ne connaissent généralement rien du métier (ce qui me paraît d'une audace et d'un irrespect profond pour les personnes qui exercent ce métier et se sont donné du mal pour l'apprendre, on ne devient pas chirurgien après deux heures de coaching par un « conseiller spécialisé », ça demande des années d'étude figurez-vous), et en plus, on les fait faire des personnages différents dans différents films ?

 

Ca me paraît une insulte à l'intelligence du public, si tant est qu'il en ait une pour commencer.

Comment accepter, mettons, qu'un chef elfe reconnu et apparemment respecté de tous ait été drag-queen en Australie dans sa jeunesse ? Pourquoi Van Helsing n'utilise-t-il pas ses griffes rétractables en adamantium pour se débarasser des vampires ? Pourquoi Neo ne reprogramme-t-il pas la matrice pour empêcher la Terre de s'arrêter ?

C'est d'une sottise avérée, j'espère que vous vous en rendez compte.


Et je ne parlerai même pas des dangers à aller dans un cinéma, où se retrouvent toutes sortes de racailles et de petits voyous, et où on peut s'asseoir sur des seringues infectées par le virus du sida, et dont les toilettes sont en général des nids à microbes.


Franchement, vous devriez un peu mieux utiliser votre temps et votre argent.

Apprenez des choses, rencontrez des vraies gens, donnez du temps à votre communauté, à vos pauvres, engagez-vous dans quelque chose qui aie du sens !


Ca me tue, de voir des personnes jeunes et en pleine santé gâcher leur vie devant des sottises sans intérêt alors que la planète a besoin d'eux.


Je ne vous salue pas.

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