Aloha, amigos.
Aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, j’ai choisi un titre avant d’avoir la moindre idée de ce que j’allais pouvoir mettre dans mon article.
Evidemment, il fallait que ça tombe là-dessus. J’aurais pu penser à « Dix recettes minceur pour rentrer dans votre bikini cet été » ou « l’invasion des kangourous par les eaux de ballast : canular médiatique ou scandale de la mondialisation ? », mais non. Sale temps pour les ravioles. C’est d’autant plus perturbant que je ne sais même pas d’où ça peut sortir. D’une part il fait beau, (ndlr : à l'instant où cet article a été écrit, en fait. Ceci est une rediffusion. Arte le fait, moi aussi j'peux.) d’autre part je ne sais même pas à quoi ressemble une raviole, ni même si c’est féminin ou pas. J’ai le malheur d’avoir un cerveau qui m’envoie des messages incompréhensibles, non seulement au commun des mortels (toi, qui lis, là), mais à moi-même également. C’est quoi une raviole ? Ca ressemble à un ravioli ? Va falloir que je cherche sur Google.
Ah. Ben en fait c’est laid. Blanc sale, carré, sans imagination. Je commence mieux à comprendre. Effectivement, on peut dire que c’est un sale temps pour les ravioles. En même temps, je ne sais pas quel temps pourrait leur être favorable. Comment est-ce qu’on en est arrivé là ? Comment une société civilisée (si tant est qu'on puisse traiter les italiens de civilisés) a-t-elle pu commettre la raviole ? Il paraît évident que cette pauvre bête ne va pas pouvoir survivre longtemps. Regardez un de ses concurrents, la harira (miam).
Ou celui-ci.
C’est autre chose, non ?
Ces haricots luisants, ces saucisses charnues et sensuelles, cette sauce épaisse et nutritive même par écran interposé… c’est irrésistible, non ?
Après cette comparaison, qui pourrait encore hésiter ?
A présent, je comprends (et je me répète, je sais). La raviole a vécu sa vie, elle a nourri des pauvres et tout, mais bon là, ça commence sérieusement à plus être possible.
Tous ensemble, sifflons, huons, et disons adieu à la raviole.