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18 mars 2008 2 18 /03 /mars /2008 18:42

J’allais m’excuser de traîner à mettre à jour ce bloug, mais bon, je me suis dit d’abord j’fais qu’est-ce que j’veux, ensuite, y’a ma grande sœur qui vient de rentrer du Cameroun, que je l’ai pas vue depuis plus d’un an, et que j’allais pas lui dire tu m’escuses, j’ai des lecteurs à bichonner, on reparle de tes histoires dans un an ? donc j’ai traîné, puis elle vient de repartir après un jour, donc j’ai re du temps pour écrire et publier.

 

Voici donc un nouvel article lèche bottes, rien que pour vos yeux.

 

Je me doute que ça commence à faire un peu beaucoup, et que je délaisse les grands sujets de société qui nous tiennent tous à cœur (pourquoi Tokio Hotel ? A quoi ressemble la vie d’un moine trappiste aujourd’hui ? La coupe de cheveux est-elle critère d’admission aux jeunesses UMP ?) mais bon, hein, faut ce qu’il faut quand on a décidé que sa vie serait placée sous le signe du fayot, ce fayot si bellement chanté par le grand Bourvil.

 

Donc, je profite d’une récente sortie dédicaces avec une escorte de choc pour user ma brosse à reluire.

Parce que les bouquins que je suis allé me faire dédicacer sont bien, et que leurs auteurs aussi.

 

D’abord, il y a Princesse aime Princesse, de Lisa Mandel. Lisa Mandel, ça fait un moment que je suis fan de son blog (Libre comme un poney sauvage), et de ses œuvres pour minots (Nini Patalo et Eddy Milveux). Parce que c’est pas tous les auteurs qui arrivent à être drôles en racontant des histoires absurdes, avec des canards amateurs de catch ou des personnifications anthropomorphiques (la Mort, entre autres) qui trichent au jeu de l’oie, et avec une immoralité aussi réjouissante (les animaux en voie de disparition qui sont vendus à un amateur de taxidermie ou les enfants abandonnés dans une école dont le directeur a enclenché le processus d’auto-destruction, j’adore).

Dans Princesse aime Princesse, on a encore des gags bien rigolos, mais ils sont intégrés dans une belle histoire de premier amour dans un monde de conte de fées futuriste (!) tout rose et bizarre, prenant et glauque à la fois. Elle surprend encore, et moi, j’aime bien être surpris, donc j’aime bien Lisa Mandel (je crois que je me répète, mais bon).

 

Puis il y avait le Jean Regnaud, scénariste de Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill, dessiné par Emile Bravo, ce qui est déjà un gage de qualité, parce qu’Emile Bravo, c’est quelqu’un qui sait faire des trucs bien et intelligents, en plus d’être beaux. Là, il était pas là, Emile Bravo, même s’il était pas loin, et en plus il est né là où que j’habite, en tous cas, c’est ce que j’ai sur ma dédicace.

Ma maman…, c’est l’histoire de Jean, (lui-même) petit garçon qui vit avec son père, son petit frère, et Yvette, sa gouvernante. Sa maman, elle n’est pas là, il ne sait pas où elle est, il paraît qu’elle est « en voyage »... Heureusement qu’il a des nouvelles par Michèle, la voisine, qui lui lit les cartes postales que sa maman lui envoie (pourquoi elle les envoie à Michèle ?).

C’est beau, c’est tendre sans pathos (alors que le sujet est casse-gueule) écrit à hauteur de môme, un Petit Nicolas en plus mélancolique, j’avais envie de l’acheter depuis un bon moment, c’est fait et sans regret.

En plus, lui aussi il est sympa, Jean Regnaud.

D’autant plus que j’ai pas été poli, pendant ma dédicace, je discutais en même temps avec Bruno Heitz qu’était à côté et qui dédicaçait son alboume du Roman de Renart.

J’ai honte.

Mais bon, faut dire que Bruno Heitz, j’avais eu une dédicace de lui il y a quinze ans, quand mon popa et ma moman étaient allés le voir je sais plus à quelle occasion, au Maroc.

Je l’avais vu l’année suivante à Tunis, où il était venu à mon école, et où, une fois que tous les autres étaient partis, j’avais pris mon courage à deux mains pour lui demander s’il se souvenait de m’avoir fait une dédicace l’année précédente, et (hoooo) il m’avait dit oui.

Même que c’était peut-être vrai, il m’a dit. Et il se souvenait du concours de remplissage de bulles sur un de ses dessins, que j’avais gagné grâce à mon papa (le dessin, c’était une chèvre perchée dans un arganier, et les deux loupiots qui discutaient, un qui disait « tu crois que c’est ça qu’on appelle du chèvrefeuille ? » et l’autre qui répondait « Je sais pas, mais pour nous, c’est du lard gagné sans peine », hahaha, il est fort mon papa)

Je me suis donc fait dédicacer cette fois-ci son alboume, qui est dans le même style que celui des aventures du loup, de la loupe et des loupiots, et ça faisait bizarre de retrouver le premier auteur auquel on ait jamais osé adresser la parole.

 

Bref.

 

Ce fut donc tout plein d’émotion que je rentrus chez moi faire le ménage pour ma grande sœur, alors qu’elle a rien remarqué, parce que ça faisait trop grand par rapport à la maison format chambre d’étudiant qu’elle a partagé avec quatre autres personnes avant de rentrer, tout ça pour me faire honte de ma basse frivolité d’Occidental gâté.

 

M’en fous, j’aime ça, la frivolité. J’en profiterai mieux maintenant.

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commentaires

D
tout ça parce que lisa mandel t'as dessiné un gros poney sauvage...
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M
C'ess pas bien de réécrire l'Histoire.Quitte à être revisionniste tu pourrais y aller du paragraphe plein d'eloge envers ma personne :p Flemmard!
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F
Gima >> hein ?
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M
Et même pas tu parles de l'escorte de choc qui t'a accompagnée toute tremblante d'emotion devant Lisa Mandel!*vexée*
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