Jules César, un jour qu’il était sobre, a dit : « de tous les peuples de la Gaule, ce sont les Belges les plus braves. »
Il a beau avoir dit pas mal de conneries en son temps, force est de reconnaître que pour une fois, il avait raison.
Il sont bien braves, nos belges.
D’ailleurs, je dis nos belges, de manière amicale, mais c’est vrai que c’est toujours un pays indépendant. Je me suis toujours dit que c’était sans doute parce qu’aucun des grands pays qui l’entourent ne voulait avoir à administrer un pareil peuple de branquignols. Quoique ce serait sans doute faire œuvre de charité chrétienne envers une monarchie décadente même pas capable de former un gouvernement en trois mois.
Comparons un peu nos deux pays, si vous voulez bien. Prenons la France : détentrice d’un titre de Champion du Monde de football, c’est la patrie du raffinement culinaire, des grands crus classés, du coq au vin, du lièvre à la royale, du veau aux cèpes et du couscous, tous mets délicats, destinés aux palais des gourmets. En face, la Belgique, championne du monde de pétanque, pour laquelle le plat national c’est « des moules et des frrrites ‘vec de la bièrrre une fois ! ».
Vous voyez d’ici où je veux en venir : le belge est un rustre. Sa cuisine est grasse comme sa peau rouge et luisante dans nos campings qu’il vient polluer de son accent de bouseux, sa boisson favorite n’est bonne qu’à être expulsée par le corps le plus vite possible, et son sport favori est à peine digne de ce nom. D’ailleurs, il vient de la région française la plus infectée par la pourriture intellectuelle corse, c'est-à-dire italienne. Berk.
Parlons un peu culture, maintenant.
Enfin, si l’on peut parler de culture belge, hein. Y’a-t-il eu des écrivains belges, d’ailleurs ? Et ne me faites pas l’affront de répondre Amélie Nothomb, s’il vous plaît. Alors que les bons auteurs français sont innombrables, de Marc Lévy à Werber, en passant par Patrick Poivre d'Arvor.
Vous préférez le cinéma ? Les belges ne savent que se complaire dans le sordide le plus glauque, on croirait presque qu’ils ont compris que le fait d’être belge est une raison suffisante de suicide (on le croirait pour de bon si on ne savait pas qu’ils sont d’une bêtise crasse). Alors qu’en France, on sait faire des comédies familiales qui remontent le moral à tout le monde, comme Taxi 4, Camping, les Bronzés 3 ou On se calme et on boit frais à Saint-Tropez.
Les belges n’étaient bons que dans un seul domaine : la bande dessinée. Mais aujourd’hui, la BD belge est moribonde. Ou morte, comme ses plus éminents représentants, Hergé, Franquin, Morris, Roba, Peyo, Macherot, Will, Charlier…
Les rares qui survivent tirent sur la ficelle de leurs séries à succès jusqu’à en dégoûter leurs lecteurs, tels Van Hamme, ou s’enfoncent dans médiocrité d’un classicisme ringard, alors que la BD française est florissante, entre les mains de génies tels que Larcenet, Trondheim, Sfar, Bouzard, Blutch, De Crécy, Goossens, etc.
Non, je ne vois qu’un domaine où les belges soient meilleurs que les français : le tennis féminin, où leur principale représentante parvient à être encore moins féminine que la nôtre.
Chapeau, les fieux.
